Bienvenue…

Liturgie florale – Autel de la chapelle des Dominicains

Le calvaire du Christ commence le dimanche des Rameaux

Mt 26, 14-27 & Mt 27, 11-54

« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Bienvenue à Jérusalem… Hosanna
La liturgie de cette Semaine Sainte nous invite à relire et surtout revivre le récit de la Passion de Jésus. Cette année, nous le faisons dans l’Évangile de saint Matthieu.
             Ce dimanche porte deux noms. Dimanche des Rameaux et de la Passion du Christ. Il rappelle ainsi et célèbre deux événements que l’on ne peut dissocier: l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, juché sur une ânesse, et sa Passion quelques jours plus tard. Un contraste saisissant entre l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem et sa mort scandaleuse hors de la ville sainte.
Le premier évènement, joyeux, festif, triomphal, et l’autre, tragique. L’un, verdoyant avec ces rameaux que cueille et porte la foule. L’autre aux couleurs du sang, du drame et du deuil, qui rapporte comment la folie meurtrière de la même foule a jugé et condamné l’innocent.
            L’Évangile de Matthieu nous dit que sur la croix, comme au jour de la tentation au désert, Jésus refuse de mettre Dieu à l’épreuve. Il ne le supplie pas de venir à son secours pour le défendre ou lui éviter de mourir. Cette manière de mourir que le Christ assume est une merveilleuse victoire, celle de l’amour, alors que la manière dont les responsables religieux l’assassinent lui, le juste innocent, est pour eux la pire et la plus honteuse des défaites.
L’image de Jésus est à l’opposé de celle qu’ils portent en eux d’un dieu potentat, haineux et exterminateur. La véritable puissance est celle de Jésus qui aime jusqu’à mourir pour ses ennemis et ses bourreaux.
Il ne se pose pas en rival des pouvoirs religieux et politiques qui jouent leur survie en faisant mourir ceux qui ne pensent pas comme eux. Il choisit ainsi de se comporter à l’inverse des puissants de ce monde. Sa puissance à lui n’est pas celle du pouvoir dominateur, mais celle de la totale humilité, de l’amour de l’autre, jusqu’à mourir pour les tous humains, qu’ils soient ses amis ou ses ennemis. Le Fils de Dieu, ne s’est pas dérobé aux outrages qui lui ont été faits comme à un vulgaire brigand.
            Nous allons donc vivre ensemble cette semaine sainte. Nous suivrons Jésus sur le chemin du Calvaire. De son arrivée triomphale à Jérusalem le dimanche… à sa mort, le vendredi suivant.
Mais, frères et sœurs, le Vendredi Saint n’est pas un point final. C’est le « passage » de ce monde vers le Père. C’est ainsi que Jésus est venu nous ouvrir un chemin qui permet à toute l’humanité d’entrer dans la gloire du Père. Les uns avec les autres nous chanterons et nous proclamerons : « Souviens-toi de Jésus Christ ressuscité d’entre les morts. Il est notre salut, notre gloire éternelle. »
Texte d’inspirations diverses.
Lien vers la prédication du jour de Fr Hervé Ponsot: Savoir écouter…
NB: En ce qui concerne l’homélie de ce dimanche, il y a une particularité qu’il faut préciser. Le texte de l’Évangile relate trois événements indissociables qui se produisent successivement:  Un l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem, le dimanche des Rameaux, le deuxième la veillée de Jésus et des disciples au Jardin des Oliviers, le troisième sa crucifixion le vendredi suivant, le Vendredi Saint.  L’homélie dominicale de Fr Hervé Ponsot sera prononcée avant la Passion du Christ, donc pour l’introduire et non pour la commenter.