L’Agneau qui enlève le péché du monde.

L’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde…

L'Agneau de Dieu

Jn 1, 29-34

 » J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui « .

L’Agneau de Dieu…

Le péché est dans le refus de reconnaître nos faiblesses, nos limites et nos erreurs.

   « Agneau de Dieu, prends pitié de nous !  » .  » Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.  » Le péché est dans le refus de reconnaître nos faiblesses, nos limites et nos erreurs. Le péché est dans l’attitude orgueilleuse de toute personne qui reste fermée sur ses certitudes, enferrée dans ses positions, pleine de suffisance. Jésus est allé à Jean Baptiste pour un baptême qui est reconnaissance de la faiblesse humaine devant Dieu. Jésus, l’homme Jésus, se reconnaît faible devant Dieu. Il est, comme chacun de nous, solidaire de la fragilité, de la faiblesse, de la misère humaine. C’est ce que montre bien le récit de ses tentations Jésus que nous lirons au début du carême. Il est comme nous solidaire de l’humanité engluée dans son péché, dans sa volonté de puissance, dans son orgueil. Jésus sauve le monde. Il nous ouvre un avenir, il nous révèle à nous-mêmes notre être véritable caché sous une couche plus ou moins épaisse et lourde de ce qu’il faut bien appeler notre péché.

Jésus nous dévoile que nous sommes comme lui, avec lui, fils et filles de Dieu.

   Donc, que dire aujourd’hui sur l’identité de Jésus dans notre monde moderne ? Le monde dans lequel nous vivons n’est pas très ouvert à la personne de Jésus. Notre monde est de plus en plus aveugle sur la présence de Jésus et de ses manifestations quotidiennes. En vérité, ce dont le monde a besoin aujourd’hui, plus que jamais, ce sont des témoins authentiques de la présence de Dieu. Quand on nous regarde vivre, le monde doit reconnaître notre dignité d’enfant de Dieu et héritier du Royaume de Dieu. Jésus nous dévoile que nous sommes comme lui, avec lui, fils et filles de Dieu. L’Esprit de Dieu est descendu sur nous et demeure avec nous pour vivre entre gens libres et heureux. À nous de vivre ainsi dans notre vérité révélée par Jésus. Dans notre quotidien le plus ordinaire.

Il faut que nous soyons un, orthodoxes, protestants, catholiques, tous ensemble.

   Et, pourtant après de nombreuses années d’efforts œcuméniques, nous continuons de prier dans des églises différentes et à entretenir de vieilles chicanes, à nous déchirer pour des questions de virgules et pour des histoires vieilles comme le monde. Les orthodoxes, les catholiques, les protestants, les juifs et les musulmans s’entretuent en Afghanistan, en Irlande en Palestine et en Israël. L’unité doit être capitale dans l’Église, et c’est pourquoi la désunion parmi les croyants et les chrétiens a été et reste scandaleuse. Pour rester fidèle au Christ, pour être vraiment peuple de Dieu, pour réaliser notre baptême, il faut que nous soyons un, orthodoxes, protestants, catholiques, tous ensemble.

Aujourd’hui, tentons de découvrir une nouvelle dimension de la communion fraternelle.

   En conclusion, Sœurs et frères, et à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité chrétienne, nous devons tenter de découvrir une nouvelle dimension de la communion fraternelle. Par conséquent, pendant cette semaine, et aussi après, prions et conjuguons nos efforts avec nos sœurs et nos frères d’autres confessions, pour que cette unité du peuple chrétien pour laquelle Jésus s’est fait baptiser puisse enfin devenir une réalité visible.

Texte d’inspirations diverses.

Lien avec l’album: Décoration florale 2020

Lien avec la prédication dominicale de Fr Jorel: Le témoignage de Jean le Baptiste…