À Cana, Dieu nous fait un premier signe…

À Cana Dieu nous fait un premier signe…

A Cana Dieu nous fait un signe

Décoration florale de l’autel de la chapelle des dominicains.

Jn 2, 1-11

« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C’était à Cana de Galilée. »

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À Cana Dieu nous fait un premier signe…

     Nous avons à peine eu le temps de revenir de vacances, le temps de fêter en famille Noël et les événements de l’enfance de Jésus… la crèche et l’Enfant Jésus sont toujours dans nos église, et voici que nous le retrouvons, adulte, au milieu d’une noce à Cana.

     Que vient donc faire Jésus à une noce de village où il est invité avec sa mère et ses disciples? Eh bien, déjà, nous le voyons solidaire avec les gens de son village, avec ce jeune couple qui s’unit. Jésus est solidaire dans la joie et il viendra au secours des

Changer l'eau en vin époux en difficulté. C’est ainsi que nous entamons le temps ordinaire de l’année liturgique, en présence du premier signe que le Royaume de Dieu est arrivé: le miracle de l’eau changée en vin.

     Aux noces de Cana, Jésus manifesta sa gloire, écrit saint Jean. Il est le seul évangéliste à nous raconter cet épisode de mariage où les époux ne sont même pas identifiés. Nous sommes en présence d’un texte dont il faut découvrir le sens, car son but est de nous faire découvrir ce qu’il a compris de Jésus et de son message.

     La transformation de l’eau en vin est le signe inaugural de la présence de Dieu dans le monde.

     À travers l’œuvre humaine de Jésus, on voit Dieu qui agit, Dieu qui réconforte, Dieu qui sauve et Dieu qui se donne.

     Jésus est venu transformer l’humanité pour changer notre eau banale et fade, en vin généreux et bon. À ceux et celles qui craignent, ou désespèrent de leurs capacités d’aimer, Jésus propose une alliance où nous pouvons nous aussi donner et recevoir. Il ne nous laisse pas dans la difficulté du moment.

     Nous pouvons jouir de moments heureux dans notre vie. Dieu nous fait don de beaucoup de choses pour que nous soyons heureux sur terre, mais le vrai bonheur se trouve auprès de lui.

      Qui sommes-nous dans ce récit ?

     Qui sommes-nous dans ce récit, à qui nous identifions-nous ? Sommes-nous ceux des invités qui ignorent que le vin a manqué ou sommes-nous les serviteurs attentifs qui constatent le manque, qui voient Jésus agir, et qui continuent ensuite à servir tout naturellement.

     Sommes-nous de ceux qui s’indignent sur le manque de vérité, sur le manque de justice et d’amour, sur le manque de confiance et de fidélité à Dieu ?

     Nous pouvons aussi choisir de constater le manque sans agir pour y remédier. Sommes-nous de ceux qui espèrent une intervention miraculeuse sans y participer ?

     Aujourd’hui Sœurs et frères, où en sommes-nous de la noce inaugurée par la venue de Jésus parmi nous ? La noce continue à se faire tous ensemble. Alors, continuons à nous soutenir les uns les autres, épaulons-nous. Restons attentifs et fraternels avec ceux qui n’ont plus suffisamment de vin pour égayer leur vie.

Texte d’inspirations diverses.