Il est crucial de bien choisir nos valeurs…
Décoration florale de l’autel de la chapelle des dominicains.
Lc 16, 1-13
» Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose
est digne de confiance aussi dans une grande.
Celui qui est malhonnête dans la moindre chose
est malhonnête aussi dans une grande. »
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Bien choisir nos priorités… Dieu ou l’argent ?
Nous avons tous à faire ce choix. Cela paraît simple, mais pas du tout évident lorsqu’une personne est au prise avec toutes les question qui concernent l’argent. l’Église elle même n’échappe pas à cette situation épineuse. L’argent tient le monde dans sa main. Mais que ferait le monde sans argent ?
Notre monde est partagé entre les riches et les pauvres.
Certains enfants naissent « avec une cuillère d’argent dans la bouche » comme le précise ce dicton populaire. D’autres, moins chanceux, voient le jour dans les pays du tiers-monde, ou sur les trottoirs glaciaux et insalubres de nos mégapoles modernes.
Notre argent et nos richesses matérielles appartiennent à Dieu. Mais, chaque fois que nous ouvrons notre porte-monnaie, est-ce la première pensée qui nous vient à l’esprit ? Sommes-nous conscients que nous dépensons ou que nous faisons usage, en quelque sorte, d’une partie de la fortune de Dieu qui nous est échue pendant notre séjour sur la terre ?
L’argent doit servir à honorer Dieu.
Dieu aime le riche et le pauvre. Dieu désire que le riche aime le pauvre et que le pauvre aime le riche. L’argent doit servir à honorer Dieu, à soulager la misère d’autrui et à combler nos besoins personnels. Avant tout, il faut se garder de se prosterner devant le veau d’or de l’argent, en cette époque qui nous incite tant à le faire.
Il n’y a que deux amours sur terre : l’amour de Dieu et l’amour de soi même. L’amour de soi, lui passe par l’amour de l’argent. L’amour de Dieu ne passe jamais par aucun autre amour, sauf par l’amour de l’autre. Avec l’amour du cœur, nous sommes dans le monde de la gratuité totale !
La leçon est simple mais son application reste complexe et ardue.
L’argent est trompeur quand nous en faisons un maître et non plus un moyen pour échanger, entrer en relation, vivre avec autrui. Les amis capables de nous enrichir, Jésus nous les présente en ceux que représentent les publicains et les prostituées, les mendiants, les migrants…. Ceux qui précèderont parfois beaucoup d’autres dans le Royaume des Cieux (Mt 21, 21).
Nous ne pouvons servir deux maîtres, c’est soit Dieu, soit l’argent. En nous il y a la possibilité de vivre une autre logique, une autre habileté que celle de ce gérant « malin » décrit dans l’Évangile de ce jour. Nous pouvons faire surgir de nos ténèbres, cette lumière qui nous fait rebondir. C’est le message de Jésus. L’enjeu est capital.
Nous devons choisir qui servir.
Sœurs et frères, l’Évangile nous met devant un choix : nous devons choisir qui servir, Dieu ou l’argent. L’Évangile nous invite à nous remuer, à changer nos habitudes pour que les choses s’améliorent, pour que ce monde mercantile dans lequel nous vivons change de visage, et se mette à ressembler de plus en plus au Royaume de Dieu.
Texte d’inspirations diverses.
Voir l’ensemble de l’album:Décoration florale 2019