Liturgie florale-Autel de la chapelle des Dominicains
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! »
Lc 15, 1-10
Sauvée… La brebis ou l’humanité ?
Mais qui sont le 99 autres brebis ? Ne nous réjouissons pas trop vite, car nous n’en faisons pas partie. Les 99 brebis qui paissent sagement en attendant le retour de leur berger, ce sont les anges, « les justes qui n’ont pas besoin de conversion ». La brebis égarée c’est l’humanité toute entière , à laquelle nous appartenons bien sûr, et que Jésus est venu sauver.
Finalement dans ce Évangile, et à travers ces paraboles, Jésus révèle aux pharisiens et aux scribes que les vrais perdant, et les vrais perdus, ce sont eux, nous. Il essaie de leur faire comprendre que leur intransigeance et la dureté de leur cœur les éloignent de Dieu, plus que les pécheurs qu’ils condamnent. Ils sont incapables de se réjouir avec Jésus lorsque ceux-ci rejoignent le chemin de la conversion..
Que chacun et chacune d’entre nous en prenne bien conscience, nous sommes tous des enfants perdus, des brebis égarées, mais des enfants à qui Dieu prodigue son pardon sans limites. Il nous aide à découvrir que c’est en accueillant ce pardon, et en changeant nos cœurs que nous faisons sa joie.
Dieu a envoyé son fils pour aller à la rencontre des hommes. Il est venu chercher et sauver les égarés, leur donner sa miséricorde. Il croit à la capacité de chacun de se convertir, et nous accompagne pour sortir des sentiers de perdition et trouver enfin le chemin de la vraie vie.
« Dieu nous accueille en sa maison, Dieu nous invite à son festin, jour d’allégresse et jour de joie, Alléluia ».
Texte inspiré de lectures diverses: Revue Signes et Feu Nouveau-Célébrons dimanche-Évangile de la miséricorde-Cardinal Christoph Shönborn
Lien vers la prédication du jour de Fr Régis BRON : « Christ et la brebis perdue »