Décoration florale – Autel de la chapelle des Dominicains.
Mc 1, 1-8
« Moi, je vous ai baptisé avec de l’eau; Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Baptême: la première marche…
Le Baptême est le rite par lequel est réalisé l’adhésion au Christ. Il fait entrer le baptisé dans le mystère de Pâques » mort et résurrection de Jésus-Christ « . C’est en Lui que tout baptisé dans l’eau et dans l’Esprit est immergé pour renaître à la vie nouvelle. Ce rite fait entrer le nouveau baptisé dans la communauté de l’Église
Avent signifie venue, avènement. Tout d’abord, un Avènement est la Venue d’un Événement. Dans la liturgie Avent a pris en outre le sens d’Attente précédant cette venue. Un temps qui s’étend avant l’événement. Les parents qui attendent la naissance d’un enfant peuvent en parler avec beaucoup de justesse. Mais aussi les personnes qui attendent le résultat d’un diagnostic médical. Ce temps est vécu avec l’événement à venir mais qui est déjà là, dans la joie ou l’angoisse.
Ce 25 décembre prochain nous célébrerons donc le premier Noël de l’histoire chrétienne. Mais aussi, nous sommes invités à penser au dernier Noël de notre histoire. Juste avant la rencontre définitive avec Celui qui est déjà venu. Le jour de Noël 2017 passera, les illuminations s’éteindront, les boutiques des marchés de Noël baisseront leurs rideaux. Mais il y aura un Noël qui ne passera pas, un Noël qui ne finira pas. Mais un Noël encore à venir.
Entre ce Noël présent et celui à venir, il y a ce temps, le nôtre. Ce temps durant lequel le maître, dont on ne sait ni le jour, ni l’heure de son retour, a confié les clés de sa maison à ses serviteurs. Avec cette vigne remise entre leurs mains et dans laquelle il conviait les désœuvrés à se rendre quelle que soit l’heure. Avec ce champ où ils doivent semer sans s’occuper ni de des semences perdues, ni de l’ivraie, assurés de son extraordinaire rendement. A condition de ne pas s’endormir et de garder leurs lampes allumées à l’instar de ces jeunes filles de la parabole.
En premier lieu, pour nous y aider, la liturgie des semaines qui conduisent jusqu’au mémorial de la fête de la nativité du Seigneur. Cette liturgie va jalonner notre route de guides qui ont pour noms Isaïe, Jean le Baptiste, Marie. Même si nous nous sentons bien impuissants devant toutes les souffrances que connaît notre monde, pour autant nous ne sommes pas dédouanés de tenter d’apporter du réconfort autour de nous. Dans le silence qui cache bien des solitudes, bien des peurs, entendons encore la voix de Jean le Baptiste qui déclare « Préparez le chemin du Seigneur. Rendez droit ses sentiers… ! » Faisons en sorte que nos chemins qui vont vers l’autre ne soient pas tortueux, que nos différences ne soient pas des tranchées et surtout infranchissables. Enfin, que nos oreilles ne se ferment pas au dialogue. En commençant avec nos plus proches, dans nos familles et avec nos amis. Que les fêtes de Noël, fêtes de la famille par excellence, nous donnent de resserrer ces maillons de liens si souvent distendus.
Sœurs et frères, voici le temps de l’Avent et ses paroles d’espérance.
Le prophète de l’avent c’est Jean Baptiste . On le représente souvent avec le doigt qui pointe vers celui qui vient : Jésus-Christ. Si, à la suite de Jean, nous préparons le chemin du Seigneur dans le monde d’aujourd’hui, nos vies deviendrons aussi ces doigts de témoins vivants qu’il est possible de trouver Jésus. Jean a offert aux personnes de son époque une expérience de pardon et de salut en sachant très bien qu’il n’était pas le messie. Il est venu nous enseigner qu’il existe un autre chemin que les ténèbres et la tristesse du monde. Ce chemin est Jésus lui-même. Le Messie vient nous sauver des forces des ténèbres et de la mort. Encore plus, il nous ramène sur le chemin de la paix. Le chemin de la réconciliation afin que nous retrouvions notre voie vers Dieu.
Texte d’inspirations diverses.
Lien vers la prédication du jour de Fr Emmanuel Pisani: Consolation.