Liturgie florale – Autel de la chapelle des Dominicains.
Jn 20, 19-31
» De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
Chargés de mission.
Dans cet Évangile nous retrouvons Jésus ressuscité face à ses amis qui l’avaient abandonné. Pierre l’avait même renié. Mais Jésus n’a pas cherché à leur faire de reproches. Bien au contraire, il les rejoint pour leur donner la paix : c’est la paix de la résurrection, la paix de la miséricorde qui pardonne.
L’Évangile de ce dimanche nous rapporte une chose encore plus incroyable : ces hommes qui avaient abandonné leur Maître reçoivent une mission : ils sont envoyés par celui-là même qu’ils ont trahi. Il aurait pu se dire qu’il ne pouvait pas compter sur eux, qu’ils ne sont pas fiables. Or voilà que, malgré leur trahison, il leur redit toute sa confiance. Il va même jusqu’à leur confier le ministère du pardon.
Nous savons aujourd’hui que les apôtres ont répondu à l’appel de Jésus. Ils se sont mis à annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile. Leur message a été transmis de génération en génération. Il nous appartient de l’accueillir et de le faire rayonner dans le monde d’aujourd’hui.
Nous avons vu que Thomasa eu beaucoup de mal à croire en cette bonne nouvelle. Pour lui, ce n’était pas humainement possible. Il avait vu Jésus mort sur la croix et enfermé dans son tombeau. Il ne pouvait pas imaginer qu’il ressusciterait. Nous n’avons pas à condamner son incrédulité. Si nous avions été à sa place, aurions-nous fait mieux ? N’aurions-nous pas nous aussi demandé à voir pour croire ?
Frères et sœurs, chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes les héritiers de ce témoignage des apôtres et nous sommes envoyés, nous aussi, pour le communiquer autour de nous, dans nos familles, nos lieux de travail et nos divers milieux de vie. Notre foi n’est vraiment vivante que si elle rayonne.