Liturgie florale – Autel de la chapelle des Dominicains
Lc 20, 27-38
« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants… »
Foi en la résurrection
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, la question insidieuse des Sadducéens posée à Jésus ne concerne pas le sujet du mariage, mais bien celui de la résurrection et de la vie éternelle. De cette manière, ils cherchent à émettre des doutes sur la réalité de la résurrection, en présentant un cas peu probable, où plusieurs personnes auraient des droits sur la même femme. Donc, Jésus-Christ répond en leur prouvant qu’ils n’ont jamais compris ce qu’est vraiment la résurrection.
En effet, nous aussi, ne pouvons pas facilement comprendre ce que signifie la résurrection. Notre seul point de référence est notre concept humain de la vie terrestre – qui est certainement bien loin de la vérité. Enfin, les Sadducéens ressemblent aux nombreux sceptiques de notre époque. Des gens qui cherchent de manière toujours plus effrénée le « bonheur » illusoire des choses de ce monde, et qui ne peuvent pas imaginer un seul instant que la vie ressuscitée puisse être autre chose.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Seulement, les vivants connaissent ils Dieu ?
En cela, ne soyons pas étonnés du grand nombre de personnes qui ne le connaissent pas, et, soyons remplis de compassion à leur égard. En outre essayons aussi de les ramener à lui. Nous sommes appelés à continuer de porter son message et à le communiquer aux autres. Notre mission est de donner le Christ en réponse au doute.
Parce-que notre foi n’est pas seulement fondée sur le besoin de se prolonger après la mort. Elle est fondée sur notre rencontre avec Dieu, avec Celui qui nous aime.
En conclusion, la mort n’est pas le néant ni la fin de toute relation : elle est le passage, le pas nécessaire qui épanouira tout ce qu’il y a déjà d’amour dans notre vie.
Il n’est pas Dieu des morts, mais des vivants car tous vivent par lui et pour lui.
Texte d’inspirations diverses.
Lien vers: La femme aux sept maris