L’immortelle est une fleur du pourtour méditerranéen.
Il n’y a pas de décoration florale ce dimanche.
Pendant l’été, des fleurs séchées orneront l’autel de la chapelle.
Mc 5, 21-43
« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
La main tendue…
En premier lieu, notons qu’il y a deux récits dans le texte de Marc. Il y a d’abord ce notable nommé Jaïre qui se présente devant Jésus en toute humilité pour le supplier d’imposer les mains à sa fille qui est sur le point de mourir. Comme tout parent, son désir est qu’elle soit guérie, mieux qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. Il y a urgence absolue. Jésus se met en route, suivi d’une foule nombreuse.
De plus, presque au même moment, survient cette femme qui retarde l’opération et retient l’attention de Jésus. Lorsqu’elle touche de sa main le manteau de Jésus, en se cachant derrière Lui, aussitôt elle ressent dans son corps qu’elle est guérie de son mal (comme a su si bien le saisir Sapho – entre 630 et 570 av. J-C. – sur la peinture ci-contre) . La réaction de Jésus surprend quand il se rend compte qu’une « force était sortie de lui ». Marc décrit cette scène comme si cette femme avait détourné pour elle la force destinée à la fille de Jaïre. Jésus demande qui l’a touché et la femme, comme prise en flagrant délit de vol de guérison, tombe à ses pieds. Jésus lui dit d’aller en paix, que sa foi l’a sauvée, qu’elle va vivre une vie nouvelle. Une vie qui était en suspens depuis douze ans.
Pendant ce temps Jaïre apprend le décès de sa fille. Au lieu de sombrer dans le désespoir, il affirme sa confiance totale en Jésus qui appelle la jeune fille à se mettre debout : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! ». Il lui tend la main pour la faire revenir à la vie. Il lui redonne cette vie, suspendue à douze ans.
Bien sûr, ces récits sont une anticipation de la Résurrection de Jésus.
En fait, Jésus nous redonne vie si, et seulement si, nous nous ouvrons à sa présence. Reconnaissons-le comme le Seigneur de la Vie en nous engageant à le suivre en toute confiance. De fait, engageons-nous à vivre à sa ressemblance. Jésus ne peut nous réveiller de nos situations de mort, de nos morts quotidiennes que si nous l’invitons à entrer chez nous. Naturellement, Marc a souligné que tous les miracles de Jésus étaient liés à la foi. Comme il a invité la fille de Jaïre à se mettre à table pour se donner de l’énergie, Jésus nous invite à nous nourrir de sa Parole et de l’Esprit.
La foi qui sauve n’est autre que cette confiance totale en Dieu. Jésus nous transmet sa force pour nous guérir.
En conclusion sœurs et frères, l’Évangile de Marc nous dit qu’autre fois Jésus a tendu la main aux malades. Aujourd’hui, sœurs et frères, soyez en sûrs, dites-vous qu’il accepte encore et toujours toutes les mains tendues.
Texte d’inspirations diverses.
Lien vers la prédication de Fr Denys Sibre : La Foi au cœur de l’épreuve…