La lumière qui éclaire « la bonne route » …

Décoration florale – Autel de la chapelle des Dominicains.

La lumière du monde

Jn 3, 14-21

«les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière »

La lumière qui montre la route.

   De même que Moïse éleva le serpent de bronze dans le désert, Dieu élève son fils, afin que tout homme qui croit en Lui obtienne la vie éternelle. Il a tant aimé le monde qu’Il lui a donné son Fils unique. Ainsi tout homme qui croit en Lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour le sauver.

   Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière

   Celui qui croit en lui échappe au Jugement. L’autre qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici. Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière. Il ne vient pas à la lumière, de peur qu’on les lui reproche. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres se reconnaissent comme des œuvres de Dieu.

   Dans l’évangile de ce jour Jésus fait allusion à l’épisode du serpent de bronze. Dans le désert du Sinaï, pendant l’exode, les Hébreux sont assaillis par des serpents venimeux. Moïse intercède auprès de Dieu pour son peuple, et le Seigneur lui dit de faire un serpent protecteur qui sauve la vie de ceux qui seront mordus (apparaissant de nos jour dans le caducée, l’emblème du corps médical) . Dieu guérit du mal, les médecins soignent les maladies.

   L’analogie entre Jésus élevé de terre et le serpent d’airain élevé au désert implique que dans la traversée de nos déserts intérieurs, la guérison demeure aussi possible.

   Dieu ne va pas décider de façon autoritaire de notre sort. Il nous donne simplement la lumière qui éclaire nos vies pour que nous puissions choisir le bien. Ce choix nous avons à le faire quotidiennement. Mais ce n’est pas facile. Il a fallu des erreurs nombreuses, des échecs de toutes sortes pour que l’humanité comprenne, ou plutôt commence à comprendre que la règle qui doit présider à l’évolution est liée au respect de la vie des autres.

    Il y a toujours eu des dominants et des dominés.

  Le dominants croient trop souvent qu’ils amélioreront leur propre vie ou qu’ils auront des suppléments de vie en se concentrant sur leurs privilèges. Ils croient parfois que la société va évoluer sous leur domination. Mais au regard de Dieu, tout ce qui permet de dominer les autres n’est pas bon. Jésus nous propose d’agir dans une direction qui ne sert pas nos intérêts  personnels et immédiats, mais ceux des autres. Nous devons être des instruments de Dieu pour infléchir les valeurs de ce monde.

   Jésus n’est pas venu juger, mais sauver. Sœurs et frères faisons nôtre cette affirmation selon laquelle Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse pas, mais reçoive la vie éternelle.

Texte d’inspirations diverses.

Lien vers la prédication dominicale de Fr Benoît-Marie Simon : Jugement Divin… ou miséricorde de Dieu?