Quittons notre prison…
Décoration florale de l’autel de la chapelle des dominicains.
Mt 11, 2-11
En ce temps là, Jean le Baptiste entendit parler de sa prison,
des œuvres réalisées par Jésus.
.
Sœurs et frères, quittons notre prison…
Comptons sur la solidité de notre engagement.
En vérité, être chrétien, c’est être responsable de son salut et de celui des des autres. Pour nous, la seule façon d’y parvenir n’est pas par l’imposition de règles ou d’interdits, mais de compter seulement sur la solidité de notre engagement envers Jésus.
Tout d’abord, affermir notre cœur, n’est-ce pas se préparer intérieurement à accueillir humblement Jésus qui est là, au milieu de nous, à travers l’autre, les autres, surtout les plus faibles et les plus défavorisés.
Notre foi doit nous guérir de nos surdités…
Est-ce que notre foi en Jésus et notre relation avec Lui améliorent notre vision des réalités, et nous guérit de nos surdités ? Nous remettent-elles debout et dans le « droit-chemin » ? Libèrent-elles en nous une parole qui fait du bien ?
Pour qu’il y ait de la joie autour de nous, pour que le monde soit meilleur, pour que tous, et particulièrement les petits, aient leur place, nous sommes appelés à suivre Jésus sur ce chemin de l’engagement et du don de soi.
Être des témoins de la vraie joie.
En premier lieu soyons patients, notre foi nous donnera la force pour y parvenir, pour nous engager à notre tour à être des témoins de la vraie joie, de cette joie qui découle du don de soi et de notre amour pour nos semblables
Jean le Baptiste, au seuil de sa vie, se demande en quoi espérer, en quoi croire. Dans sa prison il doute. Prisonnier, enfermé, il a le temps de réfléchir. Il entend parler de Jésus, qui est perçu comme le Messie tant attendu. Mais il en est lui-même incertain, parce qu’il imaginait plutôt ce Messie comme quelqu’un d’exigeant et de radical voulant conduire la transformation du monde de gré ou de force. Et bien sûr, ce n’est pas vraiment l’image que renvoie Jésus.
Restons sans crainte et rejoignons Jésus.
La question que se pose Jean-Baptiste est identique à celle qui retentit aussi en nous-mêmes. Elle est l’expression d’une certaine crainte, d’une peur qui nous habite. D’une incertitude, la peur de se tromper… En effet Jésus ne nous donne pas de réponse toute faite. Il provoque seulement notre intelligence, notre réflexion, et nous laisse toujours libre de notre choix.
Sœurs et frères, à l’image de Jean le Baptiste nous devons aller au-delà de notre doute, de ces murs qui veulent nous retenir et bâillonner notre espérance. Courons rejoindre Jésus, notre Sauveur, profitons de ce temps de l’Avent pour quitter nos prisons.
Texte d’inspirations diverses.
Lien avec la prédication dominicale de fr Arnaud Blunat: L’unique sauveur du monde…
Voir l’ensemble de l’album: Décoration florale 2019.