Liturgie florale – Autel de la chapelle des Dominicains.
Mt 28, 16-20
« Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »
Allez ! De toutes les nations faites des disciples…
Aujourd’hui, nous sommes le jeudi qui suit 40 jours après Pâques. L’Évangile célèbre la fête de l’Ascension, qui est le jour où Notre-Seigneur est monté au ciel après sa Résurrection. Il demeura volontairement quarante jours sur la terre. Ceci afin de s’employer à instruire ses Apôtres, et aussi parce qu’il ne voulait laisser aucun doute sur sa Résurrection. Il leur apparaissait fréquemment pour les convaincre de sa Divinité et aussi leur enseigner les vérités qu’ils devraient à leur tour annoncer au monde. Le jour ou le Sauveur choisit de monter au ciel, Il mangea d’abord avec ses Apôtres. Jésus leur tint un discours dans lequel Il leur rappela ses consignes et les promesses qu’Il leur avait faites. Ensuite Il les conduisit sur la montagne des Oliviers. Arrivés au sommet, Il éleva les yeux et les mains vers le ciel, puis les rabaissant sur ses chers disciples, Il leur donna sa bénédiction. Ils avaient les yeux fixés sur Lui et le virent s’élever peu à peu vers le ciel. Ils ne se lassaient pas de le suivre du regard, lorsqu’une nuée brillante le déroba à leurs yeux. Après l’Ascension de Jésus-Christ dans le ciel les Apôtres retournèrent dans le cénacle, où ils demeurèrent jusqu’au jour de la descente du Saint-Esprit. Le jour de la Pentecôte.
Frères et sœurs, Jésus-Christ est monté au ciel pour quatre raisons essentielles. La première pour y prendre possession de la gloire qu’il avait mérité par les souffrances qu’Il avait accepté de subir pour nous sauver. La seconde pour ouvrir la porte du ciel aux hommes qui ne pouvaient y entrer qu’après Lui. La troisième raison pour laquelle Jésus-Christ est monté au ciel est que l’Esprit Saint ne pouvait descendre sur les Apôtres tant que le Sauveur demeurait sur la terre. Enfin, la quatrième raison est que Jésus devait retrouver son père, le Père, pour nous représenter. Pour intercéder en notre faveur auprès de Lui, être notre médiateur, l’avocat dont nous avons tant besoin.
Dans le langage courant, nous avons pris l’habitude de parler du « pont de l’Ascension ». Quatre jours de congés, quelle aubaine! Oui frères et sœurs, en parlant de pont, on ne croyait pas si bien dire. Avec Jésus, l’Ascension est un pont qui nous permet de passer d’une rive à l’autre. Cette fête vient donc aussi nous rappeler le but de notre vie. Nous sommes en marche (?) vers ce monde nouveau que Jésus appelle le Royaume des cieux. C’est cette bonne nouvelle que nous avons à diffuser. Á annoncer aux hommes et aux femmes de notre temps, ceux qui nous entourent, mais aussi les autres un peu moins proches.
Á dix jours de la Pentecôte, et à l’image des apôtres qui en ont profité pour faire une retraite dans le cénacle, nous tous, prions le Seigneur d’envoyer son Esprit pour perfectionner notre monde, et nous aider à diffuser sa Parole.
