Il est le pain de vie venu du ciel.
Décoration florale de l’autel de la chapelle des Dominicains.
Jn 6, 41-51
« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ».
Ce pain qui nous guide… et nous réconforte.
Tout d’abord, lorsque Jésus parle de lui-même comme le pain descendu du ciel, il est facile de comprendre pourquoi ses auditeurs en sont venus à penser qu’il était un blasphémateur, qu’il devait être un peu fou.
En effet, il les invitait à faire un pas de plus dans la foi en leur demandant de croire que le pain qu’il leur donnait les soutiendrait dans leur cheminement vers la vie éternelle.
En cela, Jésus nous demande à nous aussi la même chose : faire un pas de plus dans la foi, et bien comprendre que lorsque nous acceptons et recevons la communion, nous sommes habités par Lui, par Dieu.
Vivre dans l’amour de Dieu et du prochain, n’est pas toujours facile car nous sommes parfois malmenés dans nos vies. Pourtant, il ne tient qu’à nous de répondre à sa demande, de nous engager. Il ne tient qu’à nous de garder la flamme bien vivante.
Sœurs et frères, serons-nous des porteurs d’amour dans notre entourage?
Voudrons-nous partager le trésor de notre foi, ce trésor d’amour, avec nos frères et sœurs croyants et non-croyants ? Allons-nous semer l’amour autour de nous ? Il n’en tient qu’à nous.
Jésus veut éveiller à autre chose en déclarant qu’il est Pain de Vie. Le pain est le symbole de l’énergie dont il faut disposer pour aller au bout du chemin. La foi et la confiance en Jésus de Nazareth sont cette énergie. Elles sont don de Dieu, un don qui doit être à la fois nourri et partagé.
Nous ne pouvons comprendre les propos de Jésus que si nous acceptons de convertir nos cœurs et d’y voir une manifestation de l’amour de Dieu pour l’humanité. Il est le pain de vie qui nous guide, aussi nécessaire et indispensable que l’oxygène que nous respirons !
Communier ne se réduit pas à manger une hostie à la messe tous les dimanches. C’est se nourrir de Dieu, nous laisser transformer par lui, pour aller à sa rencontre. Cela ne se fait pas seul, mais avec les autres.
Ce pain n’est pas pain de vie si nous ne devenons pas nous même pain de vie.
Sœurs et frères, cette nourriture divine doit apparaître sur nos visages, dans nos regards, dans nos paroles et dans nos comportements. C’est elle qui mène à une rencontre avec notre Dieu. Notre communion avec Lui n’est pas vraiment réussie si nous ne devenons pas nous même pain de vie pour les autres.
Dans notre monde actuel où Dieu semble parfois absent de nos vies, et dans lequel les déserts à traverser paraissent nombreux et récurrents, soyons très attentifs aux brises légères et aux accalmies. Ce sont dans ces moments là que nous avons le plus de chances de Le rencontrer.
Texte d’inspirations diverses.