Faim de Dieu…

Le bon chemin pour apaiser notre faim de Dieu.

Le bon chemin pour apaiser notre faim.

Jn 6, 51-58

Pr 9, 1-6 & Ep 5, 15-20

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi,

et moi, je demeure en lui « .

 

   Faim de Dieu… et de partage.

   Actuellement, en cette période de vacances, nous nous reposons d’une vie faite de trop d’agitation. Parfois, tout le bruit qui nous entoure devient assourdissant. De toutes parts nous sommes entraînés. Autour de nous, tout va vite et nous vivons dans un monde de consommation accélérée. Sans parler de vivre comme de vrais sages, nous vivons comme des fous, et non comme des gens raisonnables, sains et équilibrés. La machine s’est emballée, s’est déréglée ! Parfois, dans ce maelstrom la maladie nous rappelle la fragilité de notre vie sur terre, et bien sûr, nous nous trouvons alors souvent désarmés face à elle.

   Prendre le temps de faire le point

   Enfin, en vacances, c’est le temps de ne plus rien entendre de ce qui nous fait mal, de ce qui nous étourdit, de ce qui nous assomme ou nous dérange. C’est le temps de profiter de repos pour nous retrouver, nous refaire une santé. Il est bon de parfois se mettre en retrait et de prendre le temps de faire le point . Nous ne pouvons pas être vraiment à l’écoute de l’autre quand nos oreilles sont bouchées par tous les bruits de ce monde, ou lorsque nos yeux sont obscurcis par le foisonnement de la vie.

   Le pain et le vin sont conviés à nos vacances. Mais, avons-nous seulement faim ?  Et de quoi ? Et de qui ?  Avons-nous faim de quelque chose ou de quelqu’un en particulier ? Faim de justice?  De vérité? Faim de l’être convoité ? Au-delà de notre satiété physique, saurons-nous ressentir en nous d’autres faims ? celle de l’âme par exemple? Ô combien plus importante ! Et aurons-nous suffisamment faim et soif de Dieu pour transmettre cette faim à l’autre, afin qu’il puisse à son tour se nourrir à la même source ?

   Nous tous chrétiens, porteurs d’évangile.

Pour cela indiquons-lui le chemin. Apportons-lui le pain qu’il est en droit d’attendre de nous tous chrétiens, porteurs d’évangile.

   En définitive, sœurs et frères, Jésus nous demande de nous ouvrir aux autres et de devenir des donneurs d’amour plutôt que des demandeurs. Alors, reposons-nous encore une fois les bonnes questions: Où en sommes-nous dans notre mission de guide ? Et dans celle de donneur d’amour … ?

Texte d’inspirations diverses.

Lien vers la prédication dominicale de Fr Jorel François : La vraie sagesse…