Transfiguration de Jésus.

Liturgie florale – Autel de la chapelle des Dominicains.

Transfiguration de Jésus diciples éblouis

Mt 17, 1-9

 » Son visage devint brillant comme le soleil. »

 

Transfiguration…
            Transfiguration : un mot abstrait qui exprime pourtant des expériences concrètes, comparables à celles que nous vivons parfois devant une personne qui nous est familière et dont nous découvrons le mystère en certaines circonstances.
  Liturgie florale -Chapelle du Saint Sacrement          Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère et il les emmène à l’écart sur une haute montagne. Là, il fut transfiguré devant eux ». Moïse et Élie, ceux qui ont rencontré Dieu sur la montagne, sont  aussi là, avec Jésus. La montagne est un lieu privilégié, qu’il faut gagner, pour trouver la lumière et rencontrer Dieu. Matthieu, dans son évangile, nous attire toujours vers le haut, il nous fait passer de montagne en montagne.
              Ainsi, la rencontre de Jésus avec son Père le transfigure. La proclamation du Père est la même que lors du Baptême : « celui est celui mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour »
« Relevez-vous et n’ayez pas peur », dit Jésus aux trois apôtres privilégiés qui avaient assisté à cette rencontre, éblouis, émerveillés, époustouflés, puis prosternés
            La montagne de la transfiguration annonce une autre montagne, celle du Golgotha où Jésus lors de sa crucifixion sera reconnu comme le Fils de Dieu, même par le centurion païen.
            Cette vision fut réservée aux trois seuls disciples qui seront conviés plus tard à suivre Jésus au jardin de Gethsémani. Aujourd’hui ils l’ont vu transfiguré, glorifié sur une colline. Ils sera un homme  différent  en ce jardin au creux de la vallée, sous les murs de Jérusalem. Les deux faces de Jésus, les deux chemins de la mission de Jésus. Ainsi se trouve condensé le cheminement de Jésus en sa mission. Il passerait par la mort pour faire entrer les hommes dans la vie. Il le savait et voulait le faire savoir à ses trois disciples.
             Le Carême, symbole du cheminement humain, est donc ce chemin qui nous conduit par des sommets imprévisibles, à travers la foi, vers Jésus-Christ, crucifié, reconnu comme sauveur, et porteur de vie et de résurrection.
            Benoît XVI dans son homélie du 4 mars 2012 confirme que cette transfiguration est le signe de la résurrection. Il écrit : Saint Augustin résume ce mystère en utilisant cette très belle expression, il dit : « Ce qu’est ce soleil pour les yeux de la chair, Jésus l’est pour les yeux du cœur ».
            Chaque dimanche, nous nous rassemblons dans notre église, notre montagne, convoqués nous aussi par le Seigneur. Pour « l’écouter », pour partager sa parole, pour faire mémoire de sa mort et de sa résurrection. Que l’Eucharistie que nous célébrons nous renforce dans notre foi. Qu’elle nous aide à cheminer dans la plaine de notre vie quotidienne.
Texte d’inspirations diverses.

Lien vers la prédication du jour de Fr Benoît-Marie Simon : Autre enjeu du Carême.